États-Unis : 2016
Titre original : Trolls
Réalisateurs : Mike Mitchell, Walt Dohrn
Scénario : Jonathan Aibel, Glenn Berger
Acteurs : Louane Emera, M. Pokora, Anna Kendrick, Justin Timberlake, Gwen Stefani
Distribution : Twentieth Century Fox France
Durée : 1h33
Genre : animation
Date de sortie : 19 octobre 2016
Note : 2,5/5
Super coup marketing pour Les Trolls qui s’avère une publicité géante pour la chanson de Justin Timberlake « Can’t stop the feeling » dévoilée au dernier Festival de Cannes et censée accompagner le film (et non l’inverse au vu de son succès). Au-delà donc de cette performance, Les Trolls s’avère décevant.
Synopsis : Connus pour leur crête de cheveux fluos et magiques, les Trolls sont des créatures délirantes et joyeuses et surtout les rois de la pop. Mais leur monde d’arcs-en-ciel et de cupcakes est changé à jamais lorsque leur leader Poppy, accompagnée de Branche et tous ses amis, doit se lancer dans une mission de sauvetage qui l’entraînera loin de ce petit paradis.
Irrévérencieux, rafraîchissant et délirant, le dessin animé qui réveille la bonne humeur à coup de claques musicales à la Toussaint 2016.
Nous vous parlions il y a quelques jours de notre petit coup de cœur pour Cigognes et compagnie le film de Warner, qui malgré ses défaut suivait le choix de la création et de la spontanéité pour une histoire originale. Avec Les Trolls on est dans une démarche complètement opposée qui essaye d’être cool en utilisant des clichés d’ados américains et qui dérape malheureusement en essayant de faire du rigolo et coloré. Le vrai problème des Trolls c’est qu’ils sont tout bonnement insupportables si vous avez plus de dix ans. L’ultra mièvrerie, la propension a être toujours plus enjoué, sans compter qu’on dépasse largement la dose de son et de couleurs autorisées dans un même film. Alors oui c’est voulu, justement pour équilibrer avec les méchants du films qui sont fades, méchants et tristes (et moches), et tout le monde devient heureux et criard à la fin. Le spectateur se retrouve à directement s’identifier à Branche (le personnage incarné par Justin Timberlake) qui contrairement aux autres a envie de dire « calmez-vous, posez-vous 2s ». Après tout n’est pas raté, comme on l’a dit (et c’est plutôt ironique) Trolls devrait vraiment plaire à un jeune public parce que les personnages sont mignons, que c’est très coloré… L’animation est plutôt jolie, les chansons agréables, et reconnaissons que certaines blagues prêtent à sourire. Mais ça reste trop caricatural et horripilant pour réellement convaincre. Dommage.