États-Unis : 2014
Titre original : –
Réalisateur : Roger Donaldson
Scénario : Michael Finch, Karl Gajdusek d’après Bill Granger
Acteurs : Pierce Brosnan, Olga Kurylenko, Luke Bracey
Distribution : Paramount Pictures France
Durée : 2h
Genre : espionnage, thriller
Date de sortie : 29 octobre 2014
Note : 3,5/5
Adaptation d’une série de romans, The November Man pourrait être une nouvelle franchise de choix pour Pierce Brosnan, dont la carrière d’action hero périclitait depuis Meurs un autre jour. Et puisqu’on ne boude pas notre plaisir, ce premier essai est convaincant ! En prime nous avons pu rencontrer l’acteur pour parler du film.
Synopsis : Il n’y a pas pire ennemi que celui que l’on a formé.
Peter Deveraux est un ex-agent de la CIA réputé pour sa redoutable efficacité et un passé trouble.
Contacté pour assurer la protection d’Alice Fournier, responsable d’un centre d’accueil pour réfugiés, dont le témoignage pourrait compromettre l’un des favoris à l’élection présidentielle russe, Devereaux comprend rapidement qu’il a été manipulé et qu’il est devenu la cible de son ancien élève, David Mason…
Un thriller impeccable
Il faut l’avouer, on ressent un espèce de frisson jouissif en regardant The November Man. Déjà parce que c’est le retour de l’ami Pierce Brosnan dans une grosse machine Hollywoodienne mais surtout son retour à de l’action, gun en main ! Même s’il incarne de nouveau un espion (agissant cette fois pour la CIA et plus pour les services secrets de Sa Majesté) le personnage a peu de rapport avec James Bond tel qu’il a été incarné par Brosnan au début des années 2000, étant plus badguy et surement plus proche de ce que fait Daniel Craig aujourd’hui, ou une sorte de Jack Ryan nourri aux hormones. Dans The November Man il y a un côté très brut de décoffrage, très mâture, très réaliste et violent qui n’est pas pour nous déplaire. Peter Devereaux est juste un homme qui cherche à se faire oublier et vivre sa vie, et qui va se retrouver mêlé à une série d’événements qui pourraient conduire à un nouvel ordre mondial. Comme la quasi-totalité des films du genre, The November Man puise dans la situation géopolitique actuelle pour exploiter certaines failles. Le film sent bon les relents de la Guerre Froide alors qu’un militaire Russe véreux devrait atteindre les plus hautes marches du pouvoir. Mais comme dans tout film d’espionnage qui se respecte, le twist n’est pas loin et les méchants ne sont pas exactement ceux que l’on croit. Après le film est plus classique dans sa démarche : l’ancien élève qui cherche à se démarquer de son maître tout en l’impressionnant, ou Olga Kurylenko dont la véritable nature se devine à des kilomètres. D’ailleurs cette dernière incarne un personnage profondément dramatique dans un divertissement ce qui n’est pas chose facile, et elle s’en sort divinement bien. Contrairement à trop de films politiques, The November Man est simple à suivre et constitue un bon défouloir sans prise de tête. Même si les rebondissements sont prévisibles, le thriller est totalement efficace et on passe un bon moment.
À lire aussi : reportage avec Pierce Brosnan et Olga Kurylenko.
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