Indonésie : 2014
Titre original : –
Réalisateur : Gareth Evans
Scénario : Darren Aronofsky, Ari Handel
Acteurs : Iko Uwais, Arifin Putra, Yayan Ruhian, Oka Antara
Distribution : The Jokers / Le Pacte
Durée : 2h28
Genre : action
Date de sortie : 23 juillet 2014
Note : 4,5/5
The Raid : Redemption n’était que le début. Gareth Evans revient avec un deuxième opus explosif. The Raid 2 : Berandal, plus puissant que jamais prouve une fois de plus le talent de son réalisateur.
Synopsis : Après un combat sans merci pour s’extirper d’un immeuble rempli de criminels et de fous furieux, laissant derrière lui des monceaux de cadavres de policiers et de dangereux truands, Rama, jeune flic de Jakarta, pensait retrouver une vie normale, avec sa femme et son tout jeune fils…. Mais il se trompait. On lui impose en effet une nouvelle mission : Rama devra infiltrer le syndicat du crime, où coexistent dans une sorte de statu quo mafia indonésienne et yakusas. Sous l’identité de « Yuda », un tueur sans pitié, il se laisse jeter en prison afin d’y gagner la confiance d’Uco, le fils d’un magnat du crime indonésien – son ticket d’entrée pour intégrer l’organisation. Sur fond de guerre des gangs, il risquera sa vie dans un dangereux jeu de rôle destiné à porter un coup fatal à l’empire du crime.
Deux fois plus de plaisir
Encore plus puissant et plus explosif que Redemption, The Raid 2 : Berandal revient à la charge pour notre plus grand plaisir.
Avant même de mettre en construction The Raid, Gareth Evans avait déjà en tête l’idée de Berandal. Le film reprend directement après le premier film. Rama (Iko Uwais) se voit confier une nouvelle mission afin de démanteler les réseaux mafieux de Jakarta. Pour cela il va devoir gagner la confiance de Uco (Arifin Putra), fils du chef de la mafia indonésienne, et infiltrer son organisation.
Le film part donc sur un scénario bien plus complexe que son prédécesseur, dans un contexte de guerre des gangs électrique. On y retrouve les codes des films de yakuzas allié à la férocité des techniques de combat de pencak silat (art martial indonésien). Un mélange particulier qui fait son effet. Les scènes de combat de The Raid 2 sont entrecroisées avec des passages scénaristiques qui permettent au spectateur de reprendre son souffle et ainsi d’avancer dans l’intrigue. 2h20 parfaitement dosées et assaisonnées d’un esthétisme hypnotisant. Chaque lieu a sa propre identité avec des jeux de couleurs qui ne sont pas sans rappeler ceux d’Only God Forgives de Nicolas Winding Refn.
Mais The Raid 2 reste exceptionnel surtout grâce à la réalisation de Gareth Evans. Tout est mis en œuvre pour que les scènes d’action soient aussi réalistes que possible avec de long plans séquences suivant les acteurs dans presque tous les angles.
Du côté du casting, The Raid 2 agrandit son panel d’acteurs. Des acteurs japonais s’invitent à la fête tels que Ken’ichi Endô (Mr Goto) que l’on a pu voir dans Crow Zero et Ryuhei Matsuda (fils de Mr Goto).
Tout compte fait, The Raid 2 n’est pas loin d’être le meilleur film d’action de la décennie. Avec ses combats explosifs, il surpasse un grand nombre de ses confrères. Les amateurs du genre seront comblés même s’il est un peu plus en retenue que le premier film dans son rythme.