États-Unis : 2014
Titre original : The Pirate Fairy
Réalisateur : Peggy Holmes
Scénario : Jeffrey M. Howard, Kate Kondell
Avec les voix de (VO) : Mae Whitman, Tom Hiddleston ; (VF) : Lorie
Distribution : The Walt Disney Company France
Durée : 1h16
Genre : animation
Date de sortie : 02 avril 2014
Note : 3/5
Nouveau film de la franchise Clochette de Disney. Des fées, de l’aventure pour les petites filles, de la magie, et une bonne dose de mignonitude. Bref on prend les mêmes et on recommence.
Synopsis : Zarina, la fée chargée de veiller à la sécurité de la poussière de fée, décide par lassitude de tout abandonner, d’emmener avec elle un peu du précieux trésor et de se lier avec la bande de pirates qui sillonne les mers environnantes. Pour Clochette et ses amies les fées, c’est le début d’une nouvelle grande aventure où tous leurs pouvoirs vont se retrouver chamboulés sous l’effet d’une certaine poudre bleue. L’absence de maîtrise entraîne les pires catastrophes et la situation s’avère d’autant plus critique que les pirates cherchent désormais à gagner la Vallée des Fées…
Calibré pour la cible
Malgré le titre, Clochette est presque reléguée dans les personnages secondaires de cet opus : c’est plutôt Zarina, la fameuse fée pirate par qui l’intrigue arrive, qui est au centre de l’histoire. L’univers maritime (inédit pour la saga) est agréable mais il sert clairement un but : faire découvrir la jeunesse de celui qui deviendra plus tard le Capitaine Crochet ! Point de Peter Pan ici mais Clochette et le fée pirate constitue donc un prequel à l’univers du célèbre dessin animé de 1953 et c’est clairement le point le plus agréable, d’assister jusqu’à la naissance du célèbre crocodile « tic tac tic tac »…
Pour le reste, l’univers est très calibré pour plaire aux petites filles : des personnages féminins forts, de la magie, beaucoup de couleurs, des grands messages sur l’amitié, et c’est mignon tout plein. Pourtant, contrairement à d’autres films d’animation, celui-ci devrait toucher uniquement les moins de dix ans, suffisamment frais pour se laisser attendrir devant cet univers en carton. Car s’il y a un aspect qui fait un peu tâche c’est l’animation, plus proche de celle d’un DTV dans le budget (textures sans relief, rigidité des personnages…) que d’un vrai film de cinéma, et même si John Lasseter est derrière.
Malgré tout le capital sympathie du film, on se demande donc s’il n’aurait pas mieux valu laisser cette franchise sur des sorties vidéo uniquement. En attendant Planes 2 cet été, pour le pendant petits garçons.
Un commentaire
Pingback: Critique - Planes 2 | Ciné-Nerd