Critique – Planes 2

États-Unis : 2014
Titre original : Planes: Fire & Rescue
Réalisateur : Robert Gannaway
Scénario : Jeffrey M. Howard
Avec les voix de (VF) : Fred Testot, Audrey Lamy
Distribution : The Walt Disney Company France
Durée : 1h27
Genre : animation
Date de sortie : 23 juillet 2014

On n’attendait pas grand chose de Planes 2, après un premier opus très limité. Un million et demi d’entrées plus tard et l’annonce d’un Cars 3 pour 2017, la juteuse franchise des petits avions est donc de retour. Pour notre plus grand plaisir ?
Synopsis : Dusty est au sommet de sa gloire quand il apprend que son moteur est endommagé et qu’il ne pourra peut-être plus jamais participer à une course… Il  se lance  alors le défi de devenir pompier du ciel.  Il suivra sa formation auprès de l’élite du genre en charge de la protection du parc national de Piston Peak. Cette équipe de choc  est menée par Blade Ranger, un hélicoptère  vétéran charismatique et  est composée de Dipper, une grande fan de Dusty qui en pince pour lui,  Windlifter, un hélicoptère de transport lourd en charge de larguer sur les lieux de l’incendie les  intrépides et déjantés parachutistes du feu. Au cours de sa lutte contre le feu, Dusty va apprendre qu’il faut beaucoup de courage et ne jamais baisser les bras pour devenir un vrai héros.

Film d’éveil
On continue avec la franchise « dans l’univers de Cars » en retrouvant Dusty l’épandeur. Si le premier Planes s’était montré lisse et du niveau d’un DTV (ce qu’il était de base), Planes 2 relève un peu le niveau en nous offrant une histoire plus originale. Exit l’univers des courses mille fois utilisé, cette fois-ci l’intrigue transforme Dusty en pompier du ciel qui devra faire son initiation loin de ses amis dans une région boisée et de fait sensible aux incendies. Le schéma est identique au premier, le petit avion repartant de zéro et devant faire ses preuves en s’entraînant aux côtés d’un vieux briscard au passé brumeux. Il croisera sur sa route l’intendant d’un chalet peu scrupuleux pensant plus à son propre prestige qu’à la nature et à la sécurité de ses clients. L’intrigue est plutôt simple, cela dit le cœur de cible de Planes 2 reste les petits garçons (a contrario de la licence Clochette qui cible les petites filles) et le but avoué : vendre des jouets. En cela, Planes 2 remplit son office de film initiatique simple et peu exigeant pour un jeune public, un parfait « premier film » pour les enfants. Si on passera sur l’animation toujours aussi vieillie et rigide (comme le précédent peu de budget pour un titre conçu pour sortir directement en vidéo), l’univers des pompiers vient relever d’un cran l’intérêt de l’intrigue. Didactique et écrit en hommage à ceux qui risquent leur vie au quotidien, Planes 2 est rempli de scènes de bravoure, de nouveaux personnages truculents et d’un message écologiques sous-jacent. Si pour la grande fresque familiale on préférera de loin Dragons 2, Planes 2 est un film d’éveil conseillé.

Voir aussi : la conférence de presse avec Fred Testot, Audrey Lamy.
Voir aussi : la table ronde avec Robert Gannaway et Ferrell Barron.
Voir aussi : la soirée Disney Art Challenge.