Kaley Cuoco, Penny de The Big Bang Theory, revient à la télévision dans The Flight Attendant (L’hôtesse de l’air), une série de huit épisodes au rythme prenant et à la réalisation ambitieuse.
Après la déception de l’horriblement classique The Haunting of Bly Manor, à Critic Factory, nous avions besoin d’une bonne surprise télévisuelle. Et celle-ci est arrivée sous les traits d’une hôtesse de l’air ! Dans The Flight Attendant, Kaley Cuoco (Penny de The Big Bang Theory) interprète Cassie Bowden, une hôtesse de l’air – donc – embarquée dans une histoire rocambolesque après le meurtre d’Alex Sokolov, son aventure d’un soir, dans un hôtel de Bangkok. Le problème de Cassie ? Son fort penchant pour l’alcool. L’autre problème de Cassie ? Sa capacité extraordinaire à prendre de mauvaises décisions. Comme s’enfuir après s’être réveillée aux côtés du cadavre d’Alex, enquêter par elle-même pour découvrir le mobile du meurtre ou mêler ses amis à ses problèmes.
Après douze saisons passées au générique du bulldozer d’audience The Big Bang Theory, Kaley Cuoco avait besoin d’un rôle pour se détacher de son personnage de Penny et prouver qu’elle n’était pas qu’une « simple actrice de sitcom ». Avec The Flight Attendant, elle fait d’une pierre, deux coups. Son interprétation de la borderline Cassie est toujours juste – aussi bien dans le drame que dans l’humour noir – et parvient même à nous faire apprécier le personnage qui a pourtant de gros défauts. En outre, le rythme intense de la série et le recours, sans excès, au split screen nous happent rapidement dans les aventures de cette hôtesse de l’air au passé familial lourd.
Autre atout de The Flight Attendant, les allers-retours temporels entre l’enfance de Cassie entourée d’un père alcoolique qui a fait de sa fille son copain de beuverie, un frère homosexuel délaissé et une mère impuissante, la nuit du meurtre, le présent chaotique et une réalité parallèle dans laquelle Cassie est capable de parler à Alex. Diffusée sur HBO max depuis le 26 novembre, The Flight Attendant a pris tout le monde de cours par sa qualité scénaristique et ses retournements de situation (le générique est à ne pas rater également). Si le final des 8 épisodes a laissé suffisamment d’ouverture pour une seconde saison, d’ores et déjà commandée, on reste perplexe quant aux intrigues pouvant être abordées dans ces prochains chapitres.
2 commentaires
Pingback: The Nevers : Un Joss Whedon typique, entre mythologie fascinante et lenteur descriptive
Pingback: Cristin Milioti : La "Mother" de HIMYM mais pas que