États-Unis : 2015
Titre original : –
Réalisateur : Seth MacFarlane
Scénario : Seth MacFarlane, Alec Sulkin, Wellesley Wild
Acteurs : Mark Wahlberg, Seth MacFarlane, Amanda Seyfried
Distribution : Universal Pictures International France
Durée : 1h55
Genre : comédie
Date de sortie : 05 août 2015
Note : 3,5/5
Seth MacFarlane avait trouvé un concept fort avec Ted, en détournant les codes du conte pour donner vie à un ours en peluche et lui faire faire et dire les pires obscénités. Un concept fort donc, était-il raisonnable de lui donner une suite ?
Synopsis : Les deux meilleurs amis du monde vont cette fois-ci s’aventurer en territoire totalement inconnu : le moment est venu de légaliser l’existence de Ted.
Nos deux compères vivent toujours à Boston, mais alors que John est désormais célibataire, Ted a emménagé avec Tamy Lynn, la bombe de ses rêves.
Alors qu’ils traversent leurs premiers orages maritaux, ils décident de faire un enfant pour consolider leur couple. Leurs espoirs sont brisés lorsque la cour du Massachussetts refuse de reconnaître le statut de personne à Ted, et lui octroie celui de « propriété », ce qui le rend inapte à l’adoption.
Il est licencié de son travail au magasin et informé sans autre forme de procès que son mariage est annulé.
Furieux et dégoûté, Ted va canaliser sa frustration sur la restauration de ses droits, et demander à son meilleur ami de l’aider à poursuivre en justice la Cour du Massachussetts.
Ils engagent alors en tant qu’avocat une jeune activiste de la légalisation de la marijuana : Samantha L. Jackson.
Mais Ted est débouté. Le trio s’embarque alors dans un road trip vers New York afin de tenter de convaincre le célèbre avocat des droits civils Patrick Meighan de porter leur dossier en appel.
Leur but est de prouver qu’un ours en peluche accro à la bière et à la fumette a les mêmes droits que n’importe quel Américain accro à la bière et à la fumette
Le droit des ours en peluche
Quand on parle de comédie il n’est pas nécessaire de trouver une myriade d’arguments, un seul compteur est utile : celui du rire. Est-ce que Ted 2 fait rire ? Oui tout à fait ! Alors après ce n’est pas toujours du meilleur goût (Wahlberg qui se fait recouvrir de sperme par exemple) et on ne rigole pas toujours en s’esclaffant, mais MacFarlane a réussi à renouveler son stock de blagues même si son film aurait été plus percutant en réduisant la durée (2h c’est long pour une comédie, on parlait même d’un montage initial avoisinant les 2h30 !). Dans le premier, Mark Wahlberg était le personnage principal et Ted le sidekick, ici les rôles sont inversés. Et c’est une vraie bonne idée comme Wahlberg est souvent marrant malgré lui et que dans cette suite son personnage est plus planplan car il cherche l’amour (exit Mila Kunis, place à Amanda Seyfried). Quand à Ted, il va se retrouver privé de tous ses droits, n’étant qu’un ours en peluche, et va devoir prouver qu’il est une personne à part entière. Un synopsis plutôt sérieux en réalité, même s’il est prétexte aux blagues les plus graveleuses (masturber un célèbre sportif pour utiliser sa semence), macabres (blagues sur Charlie Hebdo et le vol de la Germanwings – en VO du moins), potaches (le caméo d’une grande star), référencées (le Comic Con, Jurassic Park)… Oui c’est vrai on s’éclate pas mal devant Ted 2, autant dire que le contrat est rempli pour peu que vous adhériez à l’humour.