La saison 2 de Sex Education a débarqué sur Netflix vendredi 17 janvier. Une nouvelle salve d’épisodes en-dessous des précédents mais qui se regardent avec un réel plaisir grâce, notamment, à la prestation sans faute d’Emma Mackey.
Lorsque la première saison de Sex Education est arrivée sur Netflix, en janvier 2019, je dois l’avouer, j’étais un peu réticente. Le buzz créé et le sujet, la sexualité chez les adolescents, m’ayant fortement calmée dans mon envie de découvrir la série. Pourtant lorsque je m’y suis enfin mise, les huit épisodes ont été dévorés en l’espace d’une journée. Aussi, lorsque la saison 2 a débarqué presque un an plus tard, le 17 janvier 2020, je m’y suis jetée dessus.
Le cliffhanger du season finale – Maeve qui assistait au premier baiser entre Ola et Otis alors qu’elle venait chez le jeune homme pour lui avouer son amour – m’avait sincèrement emballée (Note : le will-they-won’t-they est un ressort qui marche particulièrement chez moi !) et j’avais hâte de découvrir la suite : une nouvelle année au lycée de Moordale. Et si tous les personnages de la saison précédente se retrouvent sur les bancs de l’école : Otis donc, Eric, Ola, Aimee, Lily, Maeve et Adam manquent à l’appel, les deux personnages s’étant fait expulser de l’établissement. Alors bien sûr, le personnage joué par Asa Butterfield tente tant bien que mal de continuer sa « sex clinic » à l’aide de son meilleur ami, mais on se rend compte rapidement qu’Otis sans Maeve, c’est comme les frites sans ketchup : insipide.
Et c’est là où on réalise tout le talent d’Emma Mackey. Cette deuxième saison n’a pas épargné son personnage – le retour de sa mère héroïnomane qui replonge, les aveux unilatéraux de ses sentiments pour Otis, un règlement de comptes en public de la part du jeune homme – et on ne peut qu’admirer la capacité de la jeune femme à encaisser les coups durs et à se relever. L’actrice franco-britannique joue les anti-héroïnes sans aucune fausse note et si Sex Education lui a permis de se faire connaître, nul doute qu’une grande carrière attend la jeune femme.
Mais le talent incroyable d’Emma Mackey ne suffit pas à combler les facilités de cette deuxième saison. Des facilités que les premiers épisodes avaient su éviter avec brio. Ici, on sent arriver le coup pendable du principal Groff, le revirement très utile de la sexualité d’Ola, les débordements alcoolisés du jeune héros et surtout, le nouveau manque de synchronicité du couple Otis/Maeve qui les empêche – encore – d’être en couple. Pour autant, cette nouvelle saison se regarde avec plaisir, notamment grâce à de belles trouvailles scénaristiques : la bande de filles qui attend le bus avec Aimee après qu’elle s’est fait agressée sexuellement par un pervers sur le trajet de l’école, le duo Viv/Jackson et la mise en avant de Miss Sands.
Et si la saison 3 de Sex Education n’a pas encore été confirmée, on n’imagine mal comment la série pourrait s’arrêter là. Donc si nouveaux épisodes il y a, je serai de nouveau devant !
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