États-Unis : 2014
Titre original : –
Créateurs : Greg Berlanti, Andrew Kreisberg, Geoff Johns
Acteurs : Grant Gustin (Barry Allen/The Flash),Candice Patton (Iris West), Danielle Panabaker (Caitlin Snow), Rick Cosnett (Eddie Thawne), Carlos Valdes (Cisco Ramon), Tom Cavanagh (Harrison Wells), Jesse L. Martin (Inspecteur Joe West)
Diffusion : CW
Note : 4/5
Meilleure nouveauté « superhéroïque » de cette rentrée, The Flash nous offre un pilot réussi à la construction maîtrisée et au héros particulièrement sympathique.
Synopsis : Barry Allen est un jeune homme travaillant pour la police de Central City. Enfant, il a assisté, dans des circonstances étranges, au meurtre de sa mère. Depuis, il croit fermement aux phénomènes paranormaux. Touché par l’explosion d’un accélérateur de particules, Barry va sombrer dans le coma pendant 9 mois. À son réveil, il réalise qu’il peut se déplacer à une vitesse surhumaine et qu’il n’est pas le seul à Central City à avoir de nouveaux pouvoirs. Dépassé par ses capacités fraîchement acquises, Barry va s’en remettre à trois scientifiques des laboratoires S.T.A.R Labs pas aussi bienveillants qu’il n’y paraît…
Un héros qui séduit à vitesse grand V
L’introduction d’une nouvelle série est un exercice délicat. Il faut suffisamment en dire sur les personnages pour que le public s’attache tout en laissant assez de place à l’action pour ne pas ennuyer les téléspectateurs. Peu de séries parviennent à trouver le juste équilibre et The Flash fait partie de ces happy few. Ce pilot n’a tellement pas déçu qu’il a rassemblé la meilleure audience de CW (pour une nouveauté) depuis la création de la chaîne.Et à juste titre, rythmé et parfaitement construit, ce premier épisode séduit d’emblée. Chaque minute est utilisée à bon escient, que ce soit pour donner des informations sur le passé du héros ou nous plonger dans un présent que lui même ne comprend pas.
Un héros incarné avec justesse par Grant Gustin dont c’est là le premier grand rôle après avoir joué dans quelques épisodes de Glee ou de la nouvelle version de Beverly Hills, 90210. Son apparence juvénile, et d’aucuns diraient chétive, pourrait constituer un handicap pour un superhéros mais il n’en est rien, dès qu’il enfile son costume rouge, le scientifique maladroit de la police de Central City s’efface pour laisser place au meta-humain super rapide qu’il est devenu.
Emmené par la bonhomie de Gustin, le reste du cast, parfait, offre un jeu tantôt comique, tantôt touchant. La série est d’ailleurs allée chercher des visages connus du paysage audiovisuel américain pour donner vie à ses personnages : Danielle Panabaker (Shark, Necessary Roughness), Tom Cavanagh (Scrubs et l’excellente série Ed), Jesse L. Martin (New-York Police Judiciaire) et Rick Cosnett (The Vampire Diaries). Et le petit clin d’oeil : John Wesley Shipp qui jouait Barry Allen/The Flash dans la série de 1990 qui incarne dans cette version le père du Barry Allen 2.0.
Enfin tout comme sa grande soeur Arrow, Greg Berlanti a su conserver la mythologie des comics en intégrant les personnages d’Iris West (Candice Patton), femme de Barry dans les BD, et du détective Thawne, professeur Zoom et ennemi de Flash dans la version papier tout en insufflant sa propre touche de créativité.
La série est déjà un tel succès qu’elle a été renouvelée pour une saison entière par la CW. Et pour nous donner l’eau à la bouche, de nombreuses guest stars ont été annoncées : Wentworth Miller, Amanda Pays (qui reprendra son rôle du docteur Tina McGee qu’elle jouait dans la version originale), Dominic Purcell (qui jouait le frère de Wentworth Miller dans Prison Break), Victor Garber (le papa de Sydney Bristow dans Alias) et bien sûr des crossovers avec Arrow, la série qui a servi de rampe de lancement pour The Flash. Stephen Amell fait d’ailleurs une apparition dans le pilot et il est fort à parier que ce ne sera pas la dernière. Emily Bett Rickards (Felicity Smoak) a également prévu de faire le voyage jusqu’à Central City. Une Felicity qui n’était pas restée insensible au charme un peu gauche de Barry…
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